La vie de dix-sept jeunes filles, originaires de la Côte d’Ivoire, a été extirpées des « griffes » de malfrats spécialisés dans la trafic de filles en direction de pays d’Asie par la division des investigations criminelles de la Police en collaboration avec la Brigade régionale pour la protection de l’enfance du Burkina.
Faisant partie d’un réseau ayant des ramifications dans plusieurs autres pays dont l’Inde, l’Indonésie et le Sri Lanka, ces malfrats recruteraient les filles auprès de familles démunies en leur faisant croire en la promesse de lendemains meilleurs.
La traite des personnes reste l’une des activités criminelles les plus dynamiques dans le monde, ce qui entraîne de graves atteintes aux droits de l’homme. Ce phénomène pose un défi de plus en plus grave pour l’humanité.
Pour s’attaquer sérieusement à la question, une meilleure coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination est requise.
En effet, les mécanismes régionaux et sous-régionaux jouent un rôle clé en fournissant une réponse qui est à la fois multilatérale et suffisamment proches des réalités des pays et des spécificités dans une certaine région.
Par ailleurs, la participation d’une large palette d’acteurs, couvrant plusieurs domaines d’expertise et ayant tous une contribution unique à apporter à la lutte contre la traite des êtres humains, permettra aux débats de rester aussi animés et facilitera des partenariats solides en vue d’éradiquer le phénomène.
Quoiqu’il en soit, les autorités du Burkina ne baissent pas la garde sur la question, et invitent les populations locales à faire de même ; bien plus, à collaborer avec les institutions compétentes en vue d’empêcher que les droits des personnes ne soient bafoués par des criminels.