Près d’une centaine de personnes auraient péri dans l’incendie d’une pompe à essence survenu mercredi dans la capitale ghanéenne, un incident tragique qui remet en question la sécurité des pompes à essence dans le pays.
Dans la capitale Accra, la population est en deuil. Et pour cause, au moins 90 personnes ont été tuées dans cette explosion de grande ampleur. Des sources médicales ont rapporté jeudi que le bilan pourrait s’alourdir à cause de la gravité des blessures de certaines personnes atteintes.
Les autorités ghanéennes ont diligenté une enquête pour faire la lumière sur cette catastrophe et prévenir des incidents de ce genre à l’avenir. Pour beaucoup, l’origine de cette explosion accidentelle est due à un court-circuit provoqué par les forts orages et les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Accra ces derniers jours. Le court-circuit aurait ainsi entrainé l’explosion d’une citerne qui était garée près d’une station essence où s’étaient également abritées plusieurs dizaines de personnes pour fuir les inondations.
D’après des témoins, des cadavres et des corps calcinés gisaient à même le sol sous une pluie battante tandis que des riverains essayaient d’éteindre l’incendie. Il a fallu plusieurs heures de travail aux sapeurs-pompiers, arrivés tardivement sur les lieux de l’incident, pour circonscrire les flammes.
Suite à cette catastrophe, la société civile ghanéenne est montée au créneau pour dénoncer la gestion de l’Etat face à ce genre de catastrophe. Les inondations représentent en effet un problème récurrent pour la région au moment de la saison des pluies.
Pour faire face à ces critiques, le président ghanéen John Dramani Mahama, s’est rendu sur place jeudi promettant à la population que des mesures préventives seraient dorénavant prises afin d’éviter de nouveaux drames.