Dans le cadre de la lutte pour l’emploi des jeunes et des femmes, le Bénin a bénéficié d’une enveloppe de cinquante millions de dollars de la Banque Islamique de Développement (BID).
Le gouvernement béninois a fait de la lutte contre le chômage des jeunes, une priorité absolue. Un calendrier a été élaboré dans ce sens et a permis de mettre en place un programme national contre le chômage.
Au regard de l’importance du rôle que doivent jouer les jeunes et les femmes dans l’appareil productif du pays, les stratégies développées pour renforcer la promotion de l’emploi sont inspirées des expériences réussies en matière d’emploi dans certains pays africains et européens.
Elles visent à faciliter l’accès à l’emploi par l’accroissement de l’offre et de l’employabilité, améliorer le fonctionnement du marché de l’emploi, renforcer les capacités humaines et institutionnelles pour la promotion de l’emploi et réguler la migration professionnelle.
« La culture de l’entrepreneuriat est capitale», a martelé le chef de l’Etat lors de sa rencontre avec les jeunes en date du mercredi 28 mai 2014. Pour gagner ce pari, tous les partenaires techniques et financiers et même des structures nationales sont mobilisés.
Rappelons qu’au nombre des déterminants de la pauvreté, il y a le faible développement des activités génératrices de revenus, le manque de moyens financiers propres et l’accès au micro crédit.
Ainsi, la micro finance s’impose comme un levier déterminant du développement communautaire. Elle constitue une alternative financière crédible pour permettre aux plus pauvres d’avoir accès au crédit, de promouvoir les activités génératrices de revenu et la croissance rurale à travers le développement des micros entreprises.
En sommes, l’une des meilleures stratégies pour lutter contre la pauvreté est de faire participer les pauvres aux activités productives.