Le journaliste El Hadj Mohamed Diallo a été tué d’une balle dans la poitrine vendredi dernier alors qu’il couvrait des violences devant le siège d’un parti de l’opposition à Conakry.
Une information judiciaire « contre X pour homicide volontaire » a été ouverte en Guinée après la mort du journaliste qui avait été mortellement blessé par balle lors de violences devant le siège d’un parti de l’opposition à Conakry, selon une source officielle.
« Vendredi après-midi, alors qu’il avait été déployé pour la couverture d’une activité politique, le journaliste El Hadj Mohamed Diallo a perdu la vie après avoir été atteint d’une balle dans la poitrine », selon un communiqué du gouvernement daté de vendredi.
« Suite à cet événement tragique et malheureux, le procureur de la République a saisi le doyen des juges d’instruction de Dixinn pour ouvrir une enquête contre X pour homicide volontaire », précise le texte du communiqué
Le procureur Sidy Souleymane, indique la même source, s’est rendu dès vendredi à la morgue de l’hôpital de Donka « pour assister à l’autopsie et ainsi ouvrir la voie à une enquête afin de trouver et punir les auteurs » de ce meurtre.
El Hadj Mohamed Diallo, 33 ans, marié et père d’une petite fille selon ses proches, collaborait avec les médias privés Guinée7 (site internet) et L’Indépendant (hebdomadaire).
Il se trouvait vendredi devant le siège de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, principal parti d’opposition), lorsque des violences liées à l’exclusion vice-président de ce parti, Amadou Bah, ont éclaté des sympathisants de ce dernier et des gardiens du siège et des coups de feu ont été tirés. Touché, El Hadj Mohamed Diallo a été admis à l’hôpital où il a succombé à ses blessures.