La Guinée Conakry a célébré, une nouvelle fois, la fin de l’épidémie d’Ebola dans le pays en présence des représentants de ses partenaires, notamment l’OMS, la Croix-Rouge et l’Union européenne qui se sont réjouis de l’aboutissement de la lutte, mais n’entendent pas baisser la garde.
Ces partenaires quittent la Guinée, en lançant un projet de mise en place de huit équipes régionales de riposte aux épidémies. Financé à hauteur de 5,8 millions d’euros, « ce projet est intégré dans la stratégie générale de lutte contre le virus Ebola en Guinée et s’inscrit également dans la perspective de la phase post-crise en préparant la lutte contre l’ensemble des maladies à potentiel épidémique », explique un communiqué des autorités.
Les équipes régionales polyvalentes d’alerte et de riposte aux épidémies (ERARE), seront « en mesure d’intervenir sur toute épidémie, en particulier le choléra, la rougeole, la fièvre jaune et les fièvres hémorragiques, comblant ainsi un vide au sein de la pyramide sanitaire qui avait favorisé l’expansion de la maladie à fièvre hémorragique à virus Ebola », précise le communiqué.
Placée sous la tutelle du ministère guinéen de la Santé, chaque équipe sera composée de 24 personnes dans les 7 régions administratives de la Guinée et de 38 personnes pour la zone spéciale de Conakry.
La fièvre hémorragique du virus Ebola apparue fin 2013 dans le sud de la Guinée, a fait au moins 2.500 morts, essentiellement en Guinée forestière.