Parallèlement au sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) sur la sécurité maritime et le développement qui s’est ouvert lundi à Lomé, la capitale togolaise, un groupe de six organisations de promotion des droits de l’enfant dans le pays, a plaidé pour une budgétisation favorable aux enfants du continent.
Pour le groupe, composé notamment de WAO-Afrique, FODDET, Plan international Togo, Terre des Hommes, BorneFonden et de l’UNICEF, le sommet de Lomé est une opportunité de se pencher sur un sujet fortement lié au thème du sommet et auquel l’on n’accorde généralement pas toute l’importance qu’il mérite, à savoir la budgétisation sensible aux enfants, filles et aux garçons.
«Malgré les progrès enregistrés dans le monde pour améliorer la qualité de vie des êtres humains, force est de constater que toutes les partie du monde ne progressent pas au même rythme. Et dans un même pays, des inégalités et des poches de vulnérabilité parfois extrêmes persistent et affectent prioritairement les enfants », a fait constater le porte-parole du groupe, Isselmou Boukhary, représentant résident de l’UNICEF, devant la presse ce lundi.
D’après lui, les financements des secteurs de la santé et de la protection sociale sur les ressources publiques entre 2010 et 2011, représentent 8,6% du produit intérieur brut (PIB) à l’échelle mondiale, alors qu’ils ne sont que de 4,2% pour l’Afrique au sud du Sahara, niveau de financement le plus bas à l’échelle mondiale.
« Toutes les conventions et tous les traités sur les droits et le bien-être des enfants requièrent des ressources pour leur mise en œuvre et leur réalisation. Sans ressources financières, ces traités et différentes conventions restent des promesses vides », a-t-il plaidé.