Comme promis par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, les mutins au sein de l’armée ont commencé à être payer, conformément à leur revendication.
Ainsi, selon un officier supérieur de l’Armée Ivoirienne, chacun des mutins a reçu un acompte de 5 millions de francs CFA sur un total de 12 millions exigés.
A Bouaké, où la mutinerie avait éclaté avant de prendre de l’ampleur dans le reste du pays, des témoins ont affirmé qu’une centaine de soldats se sont rendus ce lundi dans les banques, pour retirer leur argent. Au total, 8.500 anciens rebelles intégrés dans l’Armée sont concernés par cette mesure.
Vendredi 6 janvier dernier, des soldats qui réclamaient une amélioration de leurs conditions de vie ont bloqué Bouaké, la deuxième ville de Côte d’Ivoire. Très vite, le mouvement s’est étendu à d’autres villes dont la capitale économique Abidjan. Une mutinerie surprise qui a immédiatement distillé la crainte d’une nouvelle crise dans le pays.
Les soldats engagés dans cette mutinerie sont en majorité issus de l’ex-rébellion. Leurs revendications portaient sur leurs conditions de vie. Ils considèrent être victimes d’un problème de management et ne se sentent pas assez considérés. Ils estiment ne pas avoir été assez récompensés pour leur engagement aux côtés du pouvoir actuel.
Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, le Gouvernement et les mutins ont annoncé avoir trouvé un accord, mettant fin à la crise.