Kinshasa a annoncé officiellement ce mardi, la fin d’une épidémie de fièvre jaune qui sévissait en 2016 à l’ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
« Nous déclarons ce jour, 14 février 2017, la fin de l’épidémie de la fièvre jaune en République démocratique du Congo… Depuis le 28 juin, aucun nouveau cas autochtone n’a été enregistré en RDC », a déclaré le ministre congolais de la Santé, Olys Ilunga, lors d’une rencontre avec la presse.
L’épidémie, qui s’était déclarée en Angola en décembre 2015, avait gagné plusieurs provinces de l’ouest de la RDC voisine, dont celle de Kinshasa, vers la fin du premier semestre de l’année dernière.
Au total, 16 décès liés à la maladie ont été officiellement confirmés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en RD Congo, et 145 autres qui apparaissent comme suspects, n’ont pu être liés scientifiquement au virus.
Les autorités de Kinshasa avaient lancé, avec l’appui des Nations unies, une campagne massive de vaccination contre la maladie à partir du mois de juillet 2016. Une campagne qui, aujourd’hui a porté ses fruits, selon le ministre de la santé.
La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale transmise par le moustique Aedes aegypti, également vecteur d’autres virus comme le zika ou la dengue. Elle touche les régions tropicales d’Afrique et d’Amérique amazonienne. La vaccination en est la principale mesure préventive. La maladie est mortelle dans environ 50% des cas.