Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres est arrivé mardi en Somalie, où il doit avoir des séances de travail avec les autorités locales, axées principalement sur la famine qui menace le pays.
En Somalie «la combinaison du conflit, de la sécheresse, du changement climatique, des maladies et du choléra est un cauchemar… Nous essayons de mettre en place un mécanisme de réponse (…) afin d’éviter le pire», a déclaré Guterres à la presse, lors de son vol en direction de Mogadiscio.
« Il s’agit avant tout d’une visite de solidarité avec la Somalie», a précisé le secrétaire général de l’ONU qui doit s’entretenir avec le nouveau président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed dans l’enceinte ultra-sécurisée de l’aéroport de Mogadiscio, défendu par la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom). Cette enceinte abrite également des bureaux des Nations unies, des organisations humanitaires et des ambassades.
Une nouvelle sécheresse ravage la Somalie, et menace environ trois millions de personnes, selon l’ONU et les agences humanitaires. Les nouvelles autorités somaliennes avaient d’ailleurs décrété fin février dernier, l’état de « catastrophe nationale »dans le pays.
L’ONU avait récemment déclaré officiellement la famine au Soudan du Sud, où elle touche 100.000 personnes. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 6,2 millions de Somaliens, soit la moitié de la population du pays, ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, dont près de trois millions qui souffrent de la faim.