L’ancienne PDG de la compagnie pétrolière nationale du pays Sonangol, Isabelle dos Santos, la fille de l’ex-président de l’Angola, José Eduardo Dos Santos est visée par une enquête sur de «possibles détournements» de fonds des caisses de la compagnie, dont elle a été évincée en novembre dernier.
Plusieurs médias angolais avaient déjà accusé Isabel Dos Santos d’avoir ordonné, lorsqu’elle était à la tête de l’entreprise, des paiements et des mouvements de fonds jugés suspects. Certains média avancent la bagatelle de 57 millions d’euros, qu’elle aurait transférée vers un compte à Dubaï.
Ces rumeurs n’ont pas laissé indifférente la société pétrolière, qui, par la voix de son porte-parole, Mateus Benza, a confirmé hier mardi, la mise en place d’une commission d’enquête interne pour faire la lumière sur les informations relayées par les médias locaux.
La direction de la Sonangol s’interrogerait également, selon la presse locale, sur un virement mensuel mis en place dès l’arrivée d’Isabel dos Santos à la tête de la compagnie. D’un montant de 10 millions d’euros, le virement était effectué de la Sonangol vers une entreprise basé au Portugal, dont Isabelle est l’actionnaire principale.
Ces accusations ont été démenties par l’intéressé hier sur son compte Twitter, affirmant que ces «fausses nouvelles ne méritent aucun crédit». Pour elle, ces allégations ont pour seule et unique motivation de remettre en cause son «intégrité».