Un appel à la grève générale a été largement suivi ce mercredi par la quasi-totalité des quelque 2.000 policiers du Cap-Vert, pour faire entendre leurs revendications qui datent de plusieurs mois déjà.
Le syndicat de la police nationale Cap-Verdienne accuse le ministère de l’Administration interne de ne pas avoir respecter le protocole d’accord signé en mars dernier, dans lequel il s’engageait à répondre aux revendications des policiers.
Ces revendications portent notamment sur une augmentation salariale, la réduction des heures de travail, le paiement d’une indemnité pour les policiers exerçant cumulativement des fonctions de chauffeur.
Au cours d’une conférence de presse hier mercredi, le ministre de l’Intérieur, Paulo Rocha s’est dit « surpris » par cette grève, la « première » de l’histoire de la police nationale, alors que le gouvernement a réalisé le plus grand investissement dans ce corps de métier, avec la mise à jour de l’indice des salaires et les avancements dans la corporation.