Les universités publiques du Bénin entameront une grève de 72 heures à compter de ce mardi 30 janvier, pour exprimer leurs revendications, a annoncé en fin de semaine dernière, l’Intersyndicale des Universités nationales du pays, à l’issue de son assemblée générale.
Au menu de sa plateforme revendicative, figurent la reprise sans délai du dialogue avec les responsables syndicaux des Universités nationales du Bénin, une meilleure gestion du conseil sectoriel de médiation et de promotion du dialogue social, l’abandon de la nouvelle procédure de recrutement du personnel enseignant.
Elle réclame également la régularisation sans délai de la situation administrative et financière des enseignants du supérieur recrutés en 2015, la révision à la hausse des heures supplémentaires et de vacation, le rétablissement des organisations estudiantines dans leurs droits d’association et de réunion et le paiement sans délai des bourses et allocations universitaires.
Dénonçant vendredi dernier, un « mutisme » du gouvernement béninois, notamment de la ministre de l’Enseignement supérieur, Odile Marie Attanasso face aux revendications, les syndicalistes ont menacé de déclencher une grève de 72 heures « chaque semaine », jusqu’à la satisfaction.
L’Intersyndicale des Universités nationales du Bénin est la plus importante du pays, et est composée des syndicats les plus influents de l’enseignement supérieur, dont le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (Snes), le Syndicat Autonome de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (Synares), le Syndicat des Enseignants et Chercheurs de l’Université de Parakou (Secup), entre autres.