L’épidémie de listériose qui sévit en Afrique du Sud depuis le début de 2017, et dont le bilan des victimes s’élève déjà à au moins 183 décès, risque de s’exporter vers les pays voisins, notamment la Namibie, où les autorités viennent d’enregistrer un premier cas.
Il s’agit d’un homme de 41 ans, dont le diagnostic a été confirmé à l’hôpital catholique privé de Windhoek le 12 mars, a déclaré le ministre namibien de la Santé, Bernard Haufiku dans un communiqué.
Le patient qui réside dans la ville de Tsumeb, dans le nord de la Namibie, aurait consommé vraisemblablement des «saucisses de Vienne» fabriquées en Afrique du Sud, a précisé le ministre, ajoutant qu’il se trouvait «dans un état stable». Il a donc de nouveau appelé la population à ne pas consommer ces saucisses.
L’Afrique du Sud connaît la pire épidémie au monde de listériose, qui a fait au moins 183 morts depuis janvier 2017, sur plus de 400 cas enregistrés, selon le dernier bilan des autorités locales.
Après des mois d’enquêtes, il s’est avéré que c’est l’Enterprise Food au nord de l’Afrique du Sud qui est à l’origine de la contamination. La bactérie qui provoque la listériose a également été trouvée dans un échantillon provenant de l’une des usines sud-africaines de Rainbow Chickens. Les autorités du pays ont, depuis, suspendu temporairement les licences d’exportation des produits de ces deux entreprises.
La listériose est causée par des bactéries présentes dans le sol, l’eau, la végétation et les excréments d’animaux, et peut contaminer la nourriture, notamment la viande, les produits laitiers et les produits de la mer. Les personnes les plus vulnérables sont notamment les prématurés et les femmes enceintes.