L’Egypte a confirmé ce jeudi avoir récupéré auprès de la France, neuf objets d’art qui avaient été sortis illégalement de son territoire. Il s’agit de cinq sarcophages, deux statues de chats, une tête d’homme en basalte et un masque pharaonique en bois.
Ces objets d’art avaient été saisis par les autorités françaises en 2012, à Paris, alors que des collectionneurs s’apprêtaient les emporter en Angleterre, a expliqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les biens culturels ont été remis à l’ambassade d’Égypte, à Paris, en 2017, au terme d’une dernière décision de la justice française, prononcée en 2016. Les neufs objets seront conservés et restaurés au Musée égyptien avant d’y être exposés, a précisé le ministère.
A l’instar de l’Egypte, d’autres pays africains ont des objets d’arts, symboles de leur culture et de leur histoire, éparpillés partout dans le monde, notamment en France, et dont ils réclament le rapatriement.
C’est le cas du Bénin qui a encore relancé le mois dernier, le dossier sur le retour au pays des objets « volés » à l’ancienne Dahomey. Le sujet, auquel s’intéressent des ONG de défense de l’identité culturelle, a récemment été abordé par les présidents français, Emmanuel Macron et béninois, Patrice Talon, avec la promette de l’Elysée, de « faire le nécessaire » pour que ces objets retrouvent leur terre d’origine.