La Confédération africaine de football (CAF) n’y est pas allée de main molle, dans l’affaire de corruption d’arbitres révélée par le journaliste d’investigation ghanéen, Anas Aremeyaw.
Dans une décision rendue publique le week-end écoulé, l’institution en charge du football sur le continent noir a pris de lourdes sanctions contre les arbitres africains impliqués dans ce scandale.
La plus lourde sanction revient au sifflée kenyan Marwa Range, «radié à vie de toutes les activités liées au football de la CAF», pour avoir accepté un pot-de-vin de 6.000 dollars versés par un journaliste prétendant être un officiel du football ghanéen. Range avait été présélectionné pour le Mondial-2018 en Russie avant d’être retiré de la liste.
Les arbitres gambien Jallow Ebrima et togolais Yanissou Bebou suivent avec 10 années de suspension chacun, de toutes les activités liées au football de la CAF.
Le reste, soit un total de 20 arbitres, sont suspendus de tous les activités liées au football de la CAF, pour une période allant de 1 mois à 6 ans. Ils sont originaires du Ghana, du Liberia, du Kenya, du Burkina Faso, de la Côte, du Mali, de la Mauritanie et du Niger.
L’affaire remonte au mois dernier, où le journaliste ghanéen, Anas Aremeyaw a révélé dans un documentaire, plusieurs arbitres qui ont reçu des pots-de-vin pour truquer des matchs de football.
Ce scandale de corruption dans lequel est impliqué le président de la Fédération ghanéenne de football, a obligé le chef de l’Etat ghanéen à dissoudre cette institution, et ordonner l’ouverture d’une enquête afin établir les responsabilités.