La gestion de la migration de la main d’œuvre illégale était au cœur d’une réunion des ministres sahélo-sahariens mercredi à Niamey, au Niger, avec pour objectif, la création d’un cadre formel facilitant l’encadrement de ce phénomène.
La rencontre a servi donc à conforter la position des pays et partenaires concernés et à identifier les secteurs d’activités et les domaines de compétences dans lesquels les différents pays impliqués ont besoin de la main-d’œuvre étrangère.
Les participants ont également convenu des aspects clés devant être régis par des dispositions bilatérales, et d’élaborer une feuille de route conjointe sur l’application des dispositions arrêtées lors de la rencontre.
Pour le ministre nigérien du Travail, Ben Mohamed Omar, la migration affecte en Afrique «plus particulièrement les pays de la bande sahélo-saharienne, caractérisée par des crises économique et sécuritaire ainsi que de forts taux de chômage et du sous-emploi».
Son pays, qui n’est pas épargné, est co-organisateur de la rencontre avec la Libye, en collaboration avec l’Union européenne (UE) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Il convient, selon le ministre Omar, de «bien encadrer et bien gérer» la migration de main d’œuvre pour en faire «un énorme potentiel pour les gouvernements, les communautés, les migrants et autres parties prenantes dans les pays d’origine et de destination».