Le ministère nigérien de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique, a annoncé samedi dernier, la fermeture d’une trentaine d’établissements scolaires du privé, pour le «non-respect des textes en vigueur».
Cette décision fait suite à une mission d’inspection menée par le ministère de l’éducation primaire, et qui a permis de constater que «douze écoles ne disposent pas d’autorisation de création et 19 autres n’ont pas l’autorisation d’ouverture», a indiqué lors d’une conférence de presse, le ministre Daouda Mallam Marthé.
«Ces écoles considérées comme n’ayant pas d’existence juridique, doivent immédiatement cesser toute activité», a-t-il insisté, assurant que «le gouvernement prendra toutes les mesures pour que cette décision soit appliquée dans toute sa rigueur». Le ministère prendre également les dispositions pour que les élèves affectés par ses sanctions puissent s’inscrire dans les écoles qui sont en règle.
Le ministre Daouda Mallam Marthé a également déploré le non-respect des dispositions réglementaires relatives aux normes environnementales, techniques et pédagogiques dans des écoles du pays. Des missions seront d’ailleurs diligentées dans les prochains jours, «afin que toutes les mesures qui s’imposent soient prises pour que les écoles concernées se conforment aux textes en vigueur», assure-t-il.
Selon la législation au Niger, toute personne qui ouvre un établissement d’enseignant privé sans autorisation officielle sera passible d’une peine d’emprisonnement de 15 jours à 3 mois et d’une amende de 50 000 FCFA à 500 000 FCFA.