Pendant que la pandémie de Coronavirus retient une bonne partie de l’attention des dirigeants du Zimbabwe, une autre maladie, celle du paludisme qui connait regain d’activité ces derniers temps et menace considérablement sa population.
Sur son compte Twitter, le ministre zimbabwéen de la Santé a ait savoir que les cas de paludisme sont en hausse de 45% comparé au début d’année 2019, tandis que le nombre de décès a augmenté de 20%.
Depuis janvier, « le nombre de cas de paludisme dans le pays est de 170.303 et celui des morts de 152, comparé respectivement à 117.715 et 127 morts en 2019 pendant la même période», rappelle le ministère de la Santé sur Twitter.
Une augmentation du nombre de cas de paludisme qui fait craindre que ceux de coronavirus passent inaperçus, puisque certains des symptômes sont similaires, notamment des poussées de fièvre, la fatigue, les céphalées, etc.
Le Zimbabwe compte aujourd’hui 31 cas confirmé de covid-19 dont 4 décès, et veut éviter une plus grande propagation de la maladie au sein d’une population hautement vulnérable et confinée depuis mars.
Pour éviter de confondre le Covid-19 et le paludisme, Norman Matara de l’Association zimbabwéenne des médecins pour les droits humains (ZADHR) propose d’effectuer des tests systématiques de Covid-19, ce que le pays n’a pas.
Il explique que « des patients atteints du paludisme restent chez eux au lieu d’aller se faire soigner » à l’hôpital, de crainte de contracter le coronavirus. Ce qui est dangereux !