L’Organisation des Nations Unies (ONU) maintient ses inquiétudes quant aux conséquences que la pandémie de coronavirus pourrait avoir dans les pays du continent africain.
Dans un communiqué publié ce mercredi 21 mai, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, estime que l’Afrique a « rapidement réagi face à la pandémie » pour limiter les dégâts jusqu’ici, mais cela est insuffisant.
« La pandémie menace les progrès accomplis en Afrique. Elle aggravera les inégalités existantes et accentuera la faim, la malnutrition et la vulnérabilité face à la maladie », a-t-il prévenu.
Le patron de l’ONU est convaincu que le pire reste encore à venir pour l’Afrique qui semble résister jusqu’ici à cette pandémie venue de l’Occident.
« Jusqu’à présent, le nombre de cas signalés (en Afrique, ndr) est plus faible que ce que l’on craignait », mais la pandémie n’en est selon lui « qu’à ses débuts » sur le continent, où « les perturbations pourraient s’intensifier rapidement » et des millions de personnes « pourraient basculer dans la pauvreté extrême », a-t-il dit.
La solution viendrait, selon M. Guterres, d’une solidarité sans précédente. « Il faut impérativement faire preuve de solidarité mondiale avec l’Afrique, dès aujourd’hui, et pour mieux se redresser. Il est indispensable de mettre fin à la pandémie en Afrique, pour y mettre fin dans le monde entier », insiste-t-il.
Selon lui, les pays d’Afrique « doivent bénéficier du même accès rapide, équitable et abordable à tout vaccin et traitement à venir, qui doivent être considérés comme des biens publics mondiaux ».