La recherche et développement se définit comme un ensemble d’activités entreprises de façon systématique pour accroître la somme des connaissances. Les entreprises l’utilisent pour améliorer leurs capacités de production et la qualité de leur production, ainsi que pour créer de nouveaux biens et services selon les orientations du marketing. Le département Recherche et Développement est dorénavant une composante incontournable de tout organisme ou institution qui se respecte, mais malheureusement ce n’est pas encore le cas pour l’Afrique subsaharienne.
Et pourtant, les Africains débordent d’’ingéniosité. Mais cette ingéniosité souffre d’un manque de financement. L’Afrique ne consacre que 0.2 à 0.3% de sa richesse à la recherche et au développement scientifique, soit dix fois moins que les pays développés.
L’Institut de recherche médicale Noguchi au Ghana, a mis au point un kit mobile de diagnostic de la bilharziose, une maladie parasitaire tropicale qui affecte 200 millions de personnes dans le monde. D’un autre côté, l’université de Makerere en Ouganda a mis au point un incinérateur portable bon marché et approuvé par l’Organisation Mondiale de la Santé, une invention qui prendrait toute son importance lors de vastes programmes de vaccination en milieu rural par exemple. Dans les deux cas, le manque de financement de la part de la classe politique a empêché l’industrialisation et la commercialisation à grande échelle de ces inventions. Et ce ne sont pas des cas isolés.
Pour palier à ces problèmes de financement, les pays africains et l’Union Africaine tentent d’innover et développent des partenariats avec de grandes organisations internationales comme l’UNESCO.