« Votre venue en Zambie est très importante pour voir ce que nous faisons de sorte que nous puissions aussi apprendre de ce que vous faites au Ghana. Nous sommes tous confrontés à des problèmes communs de trafic de drogue et de blanchiment d’argent » déclarait Mkhondo Lungu, ministre zambien de l’intérieur à l’attention d’une délégation ghanéenne, comme le confirmait mardi dernier le journal « Times of Zambia ». En effet, la Zambie souhaite collaborer avec le Ghana dans la lutte contre le narcotrafic et le blanchiment d’argent qui y est lié. C’est ainsi que le ministre zambien a reçu, à l’occasion d’une visite de courtoisie, des membres du Conseil Ghanéen de la lutte contre les narcotiques, lesquels avaient fait le voyage dans le but de s’enquérir des méthodes de travail de la Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (DEC, sigle en anglais), plus précisément, dans la gestion des affaires de narcotrafic et de blanchiment d’argent. C’était aussi l’occasion, pour les deux institutions zambiennes et ghanéennes d’échanger, leurs différentes expériences dans ce domaine.
En tout cas, ces deux pays africains s’y connaissent en matière des drogues illicites. Le Ghana a toujours été réputé producteur et exportateur du cannabis. En plus, son territoire a beaucoup servi dans le transit des drogues destinées à l’Europe ou aux États-Unis, souvent sous-forme de courriers. Malgré que les autorités ghanéennes soient longtemps restées passives, des avancées notables ont été réalisées dans la lutte contre ce fléau ces dernières années. De même, la Zambie est sérieusement confrontée à la drogue. Il est courant que les paysans cultivent le cannabis. C’est pourquoi, la commission zambienne de lutte contre les drogues, en partenariat avec le ministère de l’agriculture, organisent régulièrement des campagnes de sensibilisation dans les zones rurales concernant le danger des substances psychotropes. Ce partenariat a donc tous les ingrédients pour être un franc succès.