Les PNFL (Produits Forestiers Non Ligneux) sont les biens d’origine biologique autres que le bois, tels que les noix de kola, les noisettes, les légumes, les champignons, les palmiers à huile, les écorces, les racines, les fruits divers, … Ils font vivre plus de 100 millions de personnes en Afrique en fournissant des aliments, des plantes médicinales, de l’énergie, des équipements de pêche et autres matériaux de construction. Les experts estiment que la contribution des PFNL à la sécurité alimentaire et à la gestion durable des forêts est sous-estimée.
Une étude de la FAO de juin à septembre 2010 a révélé que la vente des PFNL a rapporté quelque 711 000 dollars US au sud du Cameroun pour un bénéfice net de 126 500 dollars US. Le bassin du Congo est le second massif forestier de la planète après l’Amazonie. Avec l’aide de la coopération allemande, les pays d’Afrique centrale sont en train de mettre en place un cadre légal et institutionnel pour encadrer les PFNL, un secteur qui offre de grandes opportunités d’affaires. Ce cadre, adapté et incitatif, doit également aider les PME de la filière des PFNL à prospérer et à être performantes.
Un atelier s’est tenu du 31 janvier au 3 février 2011 à Lambaréné au Gabon pour faire l’évaluation du projet visant « le renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique centrale à travers la gestion durable des PFNL ». Financé par le ministère fédéral Allemand de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Protection des consommateurs, le projet doit être exécuté en trois ans (du 1er octobre 2009 au 30 septembre 2012). Il bénéficie notamment du soutien de la COMIFAC (Commission des Forêts d’Afrique Centrale).