D’après la dernière évaluation sur la situation du paludisme au Malawi quelques progrès auraient été réalisés dans le cadre de la lutte contre ce fléau qui ronge le pays. Dès son arrivé au pouvoir, la nouvelle présidente en a fait un des principaux combats de son mandat. Le pays demeure l’un des plus touché au monde avec pratiquement une personne sur deux infectée par le paludisme.
Bien plus que toute autre maladie, le paludisme est la première cause, représentant 40% des cas enregistrés à travers les hôpitaux. Pire encore, parmi les moins de 5 ans, 4 enfants sur 10 sont hospitalisé pour des cas de paludismes et plusieurs succombent à la maladie. Environ 660.000 personnes meurent chaque année du paludisme à travers le monde et près de 3,3 milliards sont constamment exposés à ce risque.
L’actuel programme de lutte met en place les moyens nécessaires pour assurer une situation sanitaire suffisante pour la mère et l’enfant, une prise en charge rapide et efficace au niveau des structures de santé ainsi qu’une campagne de sensibilisation Cette dernière forme la population aux gestes et habitudes quotidiens pour diminuer les risques d’infection. La prévention est au cœur de la stratégie, d’autant plus que des nouvelles souches résistantes continuent leur apparition. Au Burkina Faso, deux jeunes étudiants viennent de mettre au point un savon qui permettrait de réduire considérablement les risques d’infection. D’autres avancées permettront de mieux combattre la maladie.
Par ailleurs, au delà du fait d’être un problème sanitaire, le paludisme est devenu un gouffre financier pour le monde. Selon les prévisions de l’OMS, d’ici à 2020, plus de 5 milliards de dollars seront nécessaire chaque année pour lutter contre le paludisme. Cette somme représente le budget annuel de certains pays pauvre, son allocation à des projets de développement aurait permis un essor de leurs économies.