En plus des travaux engagés pour la réhabilitation des universités de Côte d’Ivoire, les étudiants ivoiriens réclament au gouvernement de meilleures conditions de travail et de circulation.
Lors d’une visite en début de cette semaine, le ministre ivoirien de l’Enseignement Supérieur, pris à partie par plusieurs centaines d’étudiants, a dû rebrousser chemin pour éviter le courroux de ces derniers. Pour ceux-ci, les réalisations dans le milieu universitaire sont loin de couvrir toutes les difficultés qu’ils y rencontrent. Pire encore, elles sont inadéquates aux fonds mis à leur disposition.
En effet, bien que témoignant de certaines œuvres déjà accomplies sur les campus, les universitaires se plaignent de plusieurs autres qui se situent en deçà de leur espérance.Il s’agit entre autres des amphithéâtres toujours surpeuplés du fait des salles très peu nombreuses. Aussi, protestent-ils contre l’insuffisance des transports publics autour de l’université ; car ce phénomène provoque « d’interminables files d’attente » et se solde par des bousculades pouvant même causés des morts. Enfin,selon les explications d’un étudiant qui ont été révélées dans la presse écrite,les coupures intempestives d’électricité ainsi que l’absence de fontaines et de documents dans les bibliothèques ont fini par les exaspérer.
Pour les apaiser, ils ont exigé du ministre que des lumières soient faites sur l’utilisation des fonds prévus à cet effet. Ces fonds, précisons-le, s’élèvent à plus 241 millions de dollars.
Ainsi, même si des efforts sont entrepris par le pouvoir en place pour satisfaire les besoins en infrastructures du milieu universitaire en Côte d’Ivoire, ils semblent peu suffisants : c’est du moins ce qui résulte des revendications de ceux qui en bénéficient.