Dans le cadre d’un programme de lutte contre le travail des enfants dans les plantations de cacao, plus précisément au Ghana et en Côte d’Ivoire, Cargill a investi cinq millions de dollars de 2010 à nos jours.
Ce géant américain de l’agroalimentaire se compte, en effet, parmi les principaux acteurs de l’industrie du cacao qui se sont engagés dans un programme baptisé « Job One ». Lancé en partenariat avec l’association humanitaire CARE International, ledit programme œuvre à l’élimination des pires formes de travail des enfants et de travail forcé dans la culture et le traitement des fèves du cacao.
En effet, l’Afrique de l’Ouest est réputée pour ce dossier qui porte sur le travail des enfants dans les plantations de cacao. Par exemple, une étude de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) a montré que plus 250 milles enfants, tous sexes confondus, travaillent dans « des conditions éprouvantes dans ces cultures ».
Bien que les progrès réalisés en matière de lutte contre ce phénomène soient modestes, parce que basée sur l’autonomisation des communautés, Job One a, par ses actions, su réduire la pauvreté dans les pays susvisés en augmentant la productivité.
Comme corollaire, les enfants ne sont plus tenus de quitter les bancs de l’école pour travailler dans les plantations afin de se faire des sous.
Quoiqu’il en soit, une chose est de voir les organismes de défense de droits des enfants s’activer pour la cause.Une autre est celle de s’apercevoir que bien plus que leurs intérêts, certaines entreprises peuvent s’y immiscer afin d’apporter leur part à l’édifice, à savoir : celle du bien-être de l’enfant par la promotion de l’éducation.