Alors que le virus Ebola sévit sur le territoire guinéen, les autorités du pays collaborent avec plusieurs structures internationales pour lutter efficacement contre la pandémie.
Déclenché depuis le mois de janvier initialement dans la zone forestière du pays, puis dans la capitale Conakry, ce virus est au centre des préoccupations de la Guinée et de ses partenaires.
Sur le terrain, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) opère en dispensant des traitements gratuits à tous les malades présents dans les centres d’isolement. L’une de ces structures a été attaquée vendredi dernier par des manifestants pour qui MSF est responsable de l’entrée et du développement du virus d’Ebola dans le pays.Outre cette distribution, elle tente de recenser toutes les personnes qui ont été en contact avec des malades, c’est-à-dire des cas d’individus atteints et décédés, afin de les examiner et de prendre les mesures nécessaires pour éviter la contagion rapide.
Dans la même perspective de vaincre cette épreuve que connaît la Guinée, le groupe minier anglo-australien Rio-Tinto vient d’octroyer cent mille dollars aux autorités en charge de la question de la lutte contre le virus pour les aider à aboutir à cette fin. La contribution de ce groupe s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le but de ce partenariat est de renforcer les efforts déployés pour réduire la morbidité et protéger au mieux les populations.
Pour l’heure, Il n’existe pas de vaccin ni de traitement spécifique contre Ebola, mais si les patients reçoivent un traitement pour les infections secondaires et sont bien réhydratés dans des structures de santé bien gérées, leurs chances de survie augmentent.
En conclusion, les initiatives des autorités guinéennes et de leurs partenaires permettent peu à peu de faire obstacle à une évolution rapide d’Ebola et, partant, à rechercher progressivement les moyens de l’éradiquer.