L’Union Européenne s’est engagée à accompagner l’Ethiopie dans se démarche de lutte contre la mortalité infantile et maternelle. C’est dans cette optique que cette organisation va contribuer à hauteur de 40 millions d’euros, dans un programme visant à renforcer les capacités de prise en charge des nouveaux nés et des femmes enceintes jusqu’à l’accouchement. Des infrastructures sanitaires adéquates seront construites et aménagées. Cette initiative fait partie d’un programme global lancé par les autorités éthiopiennes pour réduire la mortalité infantile et celle des mères.
Selon les chiffres du ministère de la Santé, le pays a réussi à atteindre les objectifs de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière de réduction de mortalité infantile. Néanmoins, beaucoup de travail reste à faire. Le ministre de la Santé a rappelé que pour ce qui était de la mortalité des femmes durant l’accouchement, l’Ethiopie n’a pas atteint les objectifs de l’OMS mais qu’elle y travaillait. L’une des principales difficultés dans cette démarche est la disponibilité des infrastructures permettant une prise en charge correcte des femmes lors de l’accouchement. La contribution de l’UE permettra de remédier en partie à ce problème.
Il convient également de signaler que le pays est peuplé de plus de 90 millions d’habitants avec très peu de personnes bien formées pour cette tâche sanitaire .Les années de guerre civile n’ont pas permis de préparer et former une relève en conformité avec les dimensions du pays.
Avec la paix retrouvée, Addis-Abeba a entrepris de remédier à la situation intérieure. La stabilité politique ainsi que les perspectives de croissance économique qui se présentent, pourraient être les facteurs d’un déclenchement d’amélioration globale de la qualité de vie d’un Ethiopien. Le représentant de l’UE a salué les efforts consentis par ce pays et encouragé le maintien de cette politique.