L’Afrique de l’Est serait menacée par l’insécurité alimentaire et la faim. C’est ce que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a laissé entendre au cours des dernières séances de travail tenue à Addis-Abeba. L’organisme onusien a profité de l’occasion pour rappeler l’importance d’un partenariat solide entre les structures régionales et internationales afin de faire face à ce problème. Au cours de la rencontre, les organismes présents ont débattu l’objectif d’éradiquer la faim en Afrique de l’Est d’ici l’année 2025. L’idée vise à coordonner les efforts afin d’avoir un résultat efficient étant donné que plusieurs structures interviennent dans ce domaine.
Les participants se sont donc concentrés sur l’identification des domaines d’association et de collaboration entre les différentes structures. La FAO pense que la réalisation de l’objectif 2025 fixé est possible à atteindre. Aujourd’hui encore, l’organisme considère qu’environ 75% de la population d’Afrique de l’Est n’arrive pas encore à satisfaire convenablement ses besoins alimentaires. Cette situation touche aussi bien les adultes que les enfants. Les chiffres font état de 30 à 40% d’enfants de moins de 5 ans souffrant de faim chronique en Afrique de l’Est. Un bureau technique sous régional a déjà été mis en place pour élaborer ce programme.
L’aide alimentaire demeure une solution ponctuelle dans la lutte contre la faim. Le seul moyen efficace qui ne prêterait pas à une présence permanente, demeure l’autonomisation des populations. Il faudrait mettre en place des mécanismes qui favoriseraient la création d’emplois et d’activité de production induisant une autosuffisance alimentaire des populations cibles. Et, une telle réalisation passe également par une implication réelle des Etats concernés qui sont les premiers responsables de la sécurité alimentaire de leurs populations.