Après son action dévastatrice en Guinée et au Liberia, le virus Ebola s’en prend aux populations sierra-léonaises.De sources concordantes, plus d’une personne a été frappée de mort et d’autres, susceptibles d’avoir contracté le virus, sont sous traitement.
Découvert en 1976 dans l’actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), Ebola peut être transmis à l’homme par des animaux sauvages, et d’homme à homme par des contacts directs. Souvent mortelle, la fièvre qui en émane se traduit par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Les chances de survie augmentent pour les malades s’ils sont hydratés.
A l’opposé du parcours meurtrier d’Ebola, la Banque africaine de développement (BAD) soulage les Sierra-léonais en subventionnant à hauteur de dix millions de dollars le programme de gestion économique inclusive du pays, visant à améliorer d’une manière globale les conditions de vie des populations. Ainsi, la présente opération d’appui budgétaire se justifie-t-elle par la fragilité de l’économie et des systèmes sociopolitiques de la Sierra Leone en tant que pays post-conflit. L’objectif de ce programme consiste à améliorer la transparence et la responsabilité en matière de gestion des finances publiques (GFP), essentielles pour une croissance économique et une réduction de la pauvreté inclusives.
Les principaux bénéficiaires sont les Sierra-léonais car, selon son ministre des Finances, « le peuple est au centre de la politique mise en place, à la fois, par la BAD et par les autorités gouvernementales ».
Face à cette épidémie, tout le pays reste, jusqu’à nouvel ordre, en alerte et la rigueur est de mise pour l’ application des règles hygiéniques en vue de mettre fin aux décès perpétrés par Ebola.