Le portrait économique de la République arc en ciel s’est fortement altéré sur les medias. Pour cause, les déboires des secteurs économiques, particulièrement le secteur minier qui pourtant demeure l’épine dorsale du PIB sud-africain. Les multiples grèves des ouvriers des industries de platine ont sérieusement affecté l’économie nationale. Longtemps considérée comme la première puissance économique sans conteste du continent et surtout l’élève modèle, l’Afrique du sud inquiète actuellement. Membre du BRICS et toujours porteur de beaucoup d’espoirs, les observateurs appellent cette puissance économique africaine ainsi que sa population active à trouver des solutions à la crise actuelle.
C’est ainsi qu’un tournant décisif pourrait voir le jour dans les négociations qui durent depuis plusieurs mois entre les syndicats des mineurs et les représentants des industries de platine. En effet, le ministre sud-africain qui faisait le facilitateur dans les négociations ,avait fixé un ultimatum aux parties en conflit, expliquant qu’après la date fatidique du lundi 9 juin, il se retirerait si les deux factions n’aboutissaient pas à un compromis. La principale demande des syndicats est la revalorisation des salaires à 860 euros nets par mois pour un mineur. Le patronat a fini par céder en acceptant la demande avec une proposition d’évolution progressive au cours des 2 prochaines années. Le syndicat rejette cette solution et exige une revalorisation immédiate.
Une chose est sûre : il y va de l’intérêt de toutes les parties pour qu’une solution soit trouvée. Le compromis serai peut être d’écourter la durée initiale proposée par le patronat. Certains analystes ont rappelé aux syndicats qu’il s’agit de servir au mieux les intérêts des mineurs et éviter tout risque de dérive pour les intérêts de certains leaders de partis politiques.