La population guinéenne demeure vigilante quant à l’utilisation, par les pouvoirs publics, des fonds accordés par le Japon à la Guinée en vue d’améliorer la desserte en eau potable.
En effet, les habitants d’un grand nombre de quartiers sont sevrés d’eau faute d’infrastructures et, surtout, d’une mauvaise gouvernance des moyens y alloués. La desserte en eau potable est en général, l’une des difficultés rencontrées par les pays en voie de développement tels que la Guinée. Points d’eau éloignés des habitations, eau de qualité insalubre, ruptures de service, pompes hors d’usage par manque d’entretien, tel est le quotidien de nombreux habitants de pays où les services publics de base sont fragiles, défaillants, voire inexistants.
Ainsi, l’amélioration de l’accès en eau potable est-elle souvent une priorité pour les populations et les autorités locales. C’est dans cette perspective que s’inscrit le don du Japon à la Guinée visant à soutenir les efforts de développement du pays, notamment en matière de lutte contre la pauvreté.
Il s’agit de réduire la pénurie d’eau qui incombe le plus souvent aux femmes, de libérer du temps pour se consacrer à des activités économiques et à la scolarité, et de réduire les maladies grâce à la consommation d’une eau saine et à la possibilité d’avoir une hygiène corporelle.
En attendant de connaître une situation meilleure que la présente, les Guinéens poursuivent leurs appels au gouvernement qui doit mener des actions en vue d’améliorer la distribution d’une eau saine, plus profitable à la santé et à leur épanouissement.
Un contrôle plus sain de cet élément indispensable à la vie est de rigueur pour les Guinéens qui aspirent à une ère nouvelle en matière d’eau.