« Les établissements et centres hospitaliers de la Guinée Bissau doivent améliorer la qualité de leurs services à l’endroit des patients », a affirmé mardi, Valentina Mendes, ministre de la Santé. Devant les journalistes, la ministre a souligné la nécessité d’améliorer la gestion des hôpitaux en insistant notamment sur l’hygiène et l’assainissement. Elle a appelé les grands hôpitaux du pays à préparer une bonne alimentation pour leurs patients.
Avant sa nomination au ministère de la Santé, elle a travaillé pendant plus d’une vingtaine d’années comme pédiatre à l’hôpital Simão Mendes de Bissau, le principal établissement sanitaire du pays. Tout en restant optimiste, la ministre de la Santé a souligné l’ampleur du défi.
D’après les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’espérance de vie moyenne en Guinée Bissau est de 47 ans. L’UNICEF de son côté, fait état d’un taux de mortalité infantile de 63 pour 1000. Selon Valentina Mendes, « une ou deux années ne suffisent pas pour changer complètement les choses, mais le gouvernement bissau-guinéen travaillera d’arrache-pied durant les quatre prochaines années pour résoudre les problèmes les plus urgents ». Elle a reconnu, que les retards de paiements des salaires du personnel de santé ont un effet négatif sur la qualité de ce service public. Le nouveau gouvernement de José Mario Vaz, en place depuis le 3 juillet dernier, a annoncé qu’il règlerait les arriérés de salaire de la fonction publique au courant du mois d’août. Mme Mendes a également affirmé que les agents de la santé doivent changer de mentalité tout en proposant l’organisation d’un dialogue entre l’administration publique et ses employés.