La vie a repris son cours normal dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria, fief du groupe terroriste Boko Haram, après la réouverture ce lundi 3 octobre, des établissements scolaires, deux ans après l’enlèvement des 276 lycéennes de Chibok.
Ce retour progressif à la normalité dans cette zone du Nigeria, est le fruit des efforts combinés de l’armée régulière nigériane et des forces des pays voisins, engagés dans la lutte contre la secte islamiste, Boko Haram.
D’après les autorités nigérianes, la reprise des cours dans l’Etat de Borno se fera progressivement, pour des raisons de sécurité. Ainsi, certaines écoles resteront encore fermées pour le moment et leurs élèves seront regroupés dans des lieux sûrs. Ce qui fait dire aux habitants que beaucoup d’enfants ne pourront pas suivre une scolarité normale.
En mars 2016, le gouvernement de l’Etat de Borno a établi un recensement des établissements scolaires concernés par les attaques de Boko Haram. Il s’agit de 500 écoles primaires, de 38 collèges et de deux lycées qui ont été touchés et plus de 5000 salles de classe ont été détruites par les combattants du groupe terroriste nigérian.
D’après l’Unicef, plus d’un million d’enfants ont été déscolarisés depuis 2009 avec l’apparition de Boko Haram. Les écoles sont les cibles de la secte, dont le nom signifie «l’éducation occidentale est un péché».