Le sommet de l’Union Africaine (UA) sur la sécurité maritime et le développement en Afrique qui devait se tenir initialement du 2 au 7 novembre 2015 à Lomé, a entamé finalement ses travaux ce lundi 10 octobre, dans la capitale togolaise.
Au moins 3.000 participants dont des Chefs d’Etat, des ministres, des experts internationaux et diverses personnalités liées à l’activité maritime étaient attendus à cette rencontre de Lomé.
Difficile pour les Etats africains, en particulier ceux ayant des débouchés maritimes, d’échapper aujourd’hui aux problèmes de la pêche illégale, de la pollution de leur écosystème marin, et plus spectaculaires, aux actes de piraterie maritime, qui non seulement créent l’insécurité dans leurs eaux territoriales, mais également peuvent s’avérer de sérieux handicaps pour le développement de leur économie. D’après les récentes statistiques, entre 2005 et 2015, près de 205 actes de piraterie ont été recensés dans le Golfe de Guinée, dont huit au large des côtes togolaises.
Une situation qui pour certains pays dont l’économie et le développement sont très liés aux activités maritimes, peut à terme, se révéler catastrophique. D’où la nécessité de parvenir très rapidement, à des actions concertées, pouvant se traduire en textes règlementaires et plus pratiques, en termes de mobilisation de moyens sécuritaires de dissuasion et de répression.
Mais, au-delà de cet objectif économique, voire environnemental, Lomé cherche avant tout, à revenir sur la scène internationale, pour s’affirmer de nouveau, comme acteur régional, ou à défaut, sous-régional.