Une nouvelle attaque perpétrée durant le week-end de Noël, dans la localité d’Eringeti, au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a fait au moins 22 morts, annoncent les autorités locales du territoire de Beni, attribuant cette attaque aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).
Le drame s’est produit à Eringeti et dans ses environs, dans le territoire de Beni, une localité du nord du Nord-Kivu ensanglantée depuis plus de deux ans, par une vague de massacres ayant fait plus de 700 morts, ont indiqué l’administrateur territorial, Amisi Kalonda, un porte-parole militaire et un militant associatif.
«Les ADF ont encore endeuillé la population de Beni, à Eringeti et dans ses environs. Hier samedi, ils ont tué dix civils… Douze autres corps ont été retrouvés dimanche, dans des villages environnants par l’armée qui poursuivait les assaillants», a déclaré Kalonda.
Selon un prêtre du diocèse catholique de Beni-Butembo, l’attaque a fait «27 morts» parmi la population et a créé la panique, poussant des habitants à fuir leurs domiciles. «Le bilan macabre est en train d’évoluer au fur et à mesure qu’on découvre des corps dans la forêt aux abords de la ville», a-t-il précisé.
Selon l’armée congolaise, une autre attaque a visé la ville d’Oicha, plus au sud du pays, dans l’après-midi de la même journée de dimanche.