L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a annoncé ce lundi que la production d’énergie au Sénégal a connu une baisse de 11,1% au premier trimestre 2011 comparée au trimestre précédent. Ainsi pour expliquer cette régression l’ANSD a indiqué que « Cette contre performance de l’activité est imputable à une contraction de la production d’électricité (moins 19,0%), du fait d’un manque de combustibles » . Elle a aussi souligné que durant le mois de février 2011 le Sénégal n’a enregistré aucune importation de produits pétroliers raffinés. Toutefois le rendement de ce trimestre comparé au premier trimestre de 2010 a chuté de 1,8%, signale l’ANSD. Excepté les industries de fabrication de produits pharmaceutiques et des produits en matière plastique, tout le secteur de l’énergie a connu un fléchissement dans ses activités. Cette situation est essentiellement due à une baisse de régime au niveau des importations notamment en produits pétroliers pour alimenter les centrales. Quant aux industries chimiques sénégalaises, comparée au premier trimestre de 2010, la production est ressortie à moins 0,9%. Du coté des industries mécaniques, la production a également connu une baisse de 9,1% indique l’agence qui impute ce résultat aux problèmes de fourniture d’électricité. Ce bref bilan du secteur industriel dénote de la fluctuation de tout le secteur économique sénégalais. Par ailleurs depuis quelques années, toute la sous-région hormis le Ghana et le Nigéria, souffre d’un problème de délestage récurrent sans jamais que de réelles mesures ne soient prises pour y remédier. Ce bilan de la situation au Sénégal pourrait bien être un appel au pied à toute la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest
