Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), a annoncé ce mercredi, que près de 26.000 réfugiés somaliens sont touchés par le décret du nouveau président américain, Donald Trump, interdisant l’entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans.
Ces Somaliens avaient fui leur pays pour trouver refuge au Kenya, avant de tenter de s’exiler aux Etats-Unis. «13.000 de ces réfugiés ont été interviewés par des officiels américains et n’ont pas pu partir à cause de la suspension du programme d’asile américain décidée par le président Donald Trump », annonce Yvonne Ndege, du bureau du HCR au Kenya.
D’après la responsable du HCR, les demandes d’asile de ces réfugiés ont été minutieusement examinées par des officiels américains et de l’ONU, mais ils attendent depuis plus de deux ans, que leur relogement soit approuvé et organisé.
« Les réfugiés devraient recevoir un traitement égal en matière de protection et d’assistance, et d’opportunités de relogement, peu importe leurs religions, leurs nationalités ou leurs origines », souligne le HCR, en référence à ma nouvelle donne américaine.
Le 27 janvier dernier, le président Donald Trump a signé un ordre exécutif qui suspend le programme américain sur les réfugiés pendant 120 jours et interdit l’entrée des réfugiés de plusieurs pays majoritairement musulmans, dont la Syrie, l’Iran et la Somalie, jusqu’à nouvelle ordre.