La banque d’Ouganda a prévu débuter d’ici le mois de novembre 2011 la négociation électronique d’obligations et de titres d’Etat. Cela permettrait d’ouvrir la voie à l’inclusion directe des intermédiaires financiers non bancaires. Une matrice de prix de bons du trésor et d’obligations serait quotidiennement publiée afin que les investisseurs puissent déterminer le rendement du marché sans titre.
Le directeur du département des marchés financiers de la banque ougandaise, Stephen Kaboyo, a affirmé que la plate forme électronique s’inscrit dans le cadre de mesures plus larges pour alléger le monopole des banques commerciales dans le commerce des valeurs mobilières du gouvernement.
L’idée de la banque centrale est d’inviter les entreprises de fonds de pension, des compagnies d’assurances, les concessionnaires de courtage et les gestionnaires d’actifs autorisés, à concurrencer les banques commerciales dans les marchés de capitaux. L’introduction de ces institutions financières non bancaires se fera à deux niveaux afin de permettre de renforcer leurs capacités de rivaliser avec les banques commerciales.
La banque centrale ougandaise affirme également que l’exigence de 12 milliards de shillings (5 millions de dollars US) de capital minimum pour les principaux négociants du marché obligataire sera assouplie pour les institutions non bancaires.
Pour les autorités ougandaises, la nouvelle vision devrait permettre l’augmentation des titres de créances et d’ouvrir de nouveaux horizons pour le commerce national. Ceci entre dans le cadre des efforts entrepris par gouvernement pour assainir la sphère financière du pays. Cependant le système électronique devrait avant tout être approuvé par tous les intervenants du marché avant son démarrage en novembre prochain.