Quatre personnes, présumés membres d’une cellule terroriste loyale à l’État islamique, préparaient des attaques contre des «installations sensibles et des sites touristiques d’Essaouira » au Maroc, avant d’être arrêtées ce jeudi, selon les autorités, à Essaouira, dans le sud du pays.
L’efficacité des services de renseignements marocains a encore été payante, puisque le coup de filet a été mené par les hommes du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), qui dépend directement de la Direction générale de surveillance du territoire national (DGST).
Le groupe prévoyait notamment, selon les autorités marocaines, «d’élargir le champ de ses opérations terroristes à d’autres villes du royaume». Lors de l’opération menée jeudi par la BCIJ, des armes blanches ont été saisies. Le Maroc, très actif dans la lutte anti-terrorisme, multiplie les démantèlements de cellules jihadistes sur son sol.
L’une des dernières opérations en date avait été menée à Casablanca en mars dernier, où deux personnes ont été arrêtées, alors qu’elles «planifiaient des attaques terroristes au royaume» et s’étaient procuré «des équipements entrant dans la fabrication d’engins explosifs improvisés», selon le ministère marocain de l’Intérieur.
Les interpellations de ce jeudi interviennent à une semaine seulement du lancement de la 20e édition du festival Gnaoua d’Essaouira, prévu pour le jeudi 29 juin.
Cette manifestation artistique accueille chaque année entre 250.000 et 400.000 personnes, dont 30% à 40% d’étrangers venant principalement de France, d’Angleterre, d’Allemagne et des États-Unis, précisait en mars dernier, Karim Ziad, programmateur du festival.
Le royaume chérifien est donc résolu à promouvoir un islam tolérant, qui privilégie les valeurs humaines.