Un mini-sommet des chefs d’Etat ouest-africains se tient ce mercredi 13 décembre à Paris, à l’initiative du président français, Emmanuel Macron, afin de discuter des moyens pour accélérer la mise en œuvre de la nouvelle force conjointe G5 Sahel, en raison de «l’urgence sécuritaire» sur le terrain.
Prennent part à cette réunion, les présidents des cinq pays engagés dans la force conjointe G5 Sahel, à savoir le Mali, le Niger, le Burkina Faso le Tchad et la Mauritanie. Seront aussi présents, leurs partenaires comme l’ONU, l’Union Africaine (UA), l’Union Européenne (UE), la chancelière allemande, Angela Merkel et les chefs des gouvernements italien Paolo Gentiloni et belge Charles Michel en plus des représentants de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes Unis et des Etats-Unis.
Il s’agit, selon l’Elysée, d’une «réunion de soutien», dont l’objectif est d’accroître la mobilisation au profit du G5 Sahel, « sur les plans militaire, politique et financier ».
Cette réunion s’imposait, selon le président Macron, qui a récemment jugé «urgent de renverser la tendance» au Sahel, où les terroristes ont «enregistré des victoires militaires symboliques» ces derniers mois.
Au château de la Celle-Saint-Cloud, où sont réunis les convives d’Emmanuel Macron, les discussions se dérouleront dans une logique de «donnant-donnant»: plus d’engagement des acteurs du G5 contre plus de soutien international, indique la présidence française.
Lancée en début d’année, l’initiative de la force G5 Sahel vise à former une force de 5.000 hommes, composée de soldats des cinq pays impliqués, d’ici la mi-2018. Elle a déjà un quartier général, à Sévaré au Mali, et a récemment mené une première opération dans la zone des «trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso.