La force anti-djihadiste G5 sahel sera bientôt dotée d’un fonds fiduciaire pour la gestion de l’aide promise par les partenaires.
La décision a été prise lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des cinq pays engagés dans cette force sous-régionale, à savoir, le Mali, le Tchad, le Burkina Faso, le Niger et la Mauritanie.
Ce fonds fiduciaire sera doté de deux organes : un comité de soutien et un comité de contrôle pour une «bonne gestion des fonds mis à disposition par les partenaires », explique le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Hubert Coulibaly.
Ces partenaires, avec qui une nouvelle rencontre est programmée prochainement à Paris, seront associés à la gestion transparente des fonds en gagés, gage de réussite de la mission de lutte de la force G5 contre l’insécurité dans le Sahel, a ajouté Coulibaly.
Outre les 10 millions fournis par chacun des Etats membres du G5 eux-mêmes, l’Union européenne (UE) s’est engagée à injecter 50 millions d’euros dans le projet de la force conjointe. Les États-Unis ont promis 60 millions de dollars sous forme d’aide bilatérale, et l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont promis respectivement 100 et 30 millions d’euros.
Les fonds fiduciaires sont régis par une convention juridique particulière entre les donateurs, qui précise les procédures de gouvernance, les exigences de reporting financier et opérationnel et les dépenses prioritaires.