La structure anti-terroriste marocaine vient de démanteler à Tanger (nord du Maroc) et à Meknès (centre), une nouvelle présumée cellule terroriste composée de sept membres liés au groupe djihadiste Etat islamique (EI), a annoncé jeudi à Rabat, le ministère de l’Intérieur.
Dans son communiqué, le ministère indique que les suspects ont été appréhendés grâce à l’intervention du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), une structure antiterroriste marocaine créée en 2015.
Les suspects sont accusés d’avoir diffusé de la propagande et planifié de rejoindre les rangs d’une branche de l’EI, pour perpétrer après, des attaques visant des personnes et des biens dans le Royaume.
Lors de l’opération menée par le BCIJ, des équipements électroniques, des armes blanches et des documents «faisant l’apologie de la pensée extrémiste» ont été saisis, selon le texte du ministère de l’Intérieur.
Après les attaques de Casablanca en 2003 (33 morts) et de Marrakech en 2011 (17 mort), le Maroc n’a plus été victime d’attaque terroriste. Mais le royaume, qui ne minimise pas la menace djihadiste, ne ménage pas ses efforts, et déploie d’importants moyens pour la lutte antiterroriste.
Depuis sa création en 2015, le BCIJ a permis de neutraliser « 49 structures ayant projeté des actions dévastatrices », dont 21 cellules en 2015, 19 en 2016 et 9 en 2017, selon les chiffres du ministère de l’intérieur marocain.
Fort de cette expérience, le Maroc vient d’être élu membre du Conseil Paix et Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), avec plus de deux tiers des voix, lors du 30ème sommet de l’organisation, tenu le week-end dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).