Lomé, la capitale togolaise accueillera le 30 juillet prochain, un Sommet conjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), qui sera consacré à la discussion des questions sécuritaires dans ces zones du continent africain.
Cette rencontre spéciale avait été annoncée en avril dernier, par le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) basé à Libreville (Gabon), a l’issue d’une réunion préparatoire, le 20 avril, entre la CEDEAO et la CEEAC dans la capitale togolaise.
Le rendez-vous de Lomé a été confirmé la semaine dernière, par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, en marge du 31ème sommet de l’Union Africaine (UA).
Il sera précédé d’une réunion ministérielle principalement axée sur les questions liées à la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent dans les deux sous-régions.
Ce sommet, le premier du genre, devrait aboutir à des prises d’engagements de la part des Etats, à la mise en place d’une alliance qui servira à renforcer les efforts, à développer des synergies et de relever ensemble les défis auxquels sont confrontées les deux organisations sous régionale africaine.
Dans une résolution adoptée le 31 mars 2017, le conseil de sécurité de l’ONU recommandait «vivement» aux deux organisations sous régionales, «de redoubler leurs efforts » en vue d’appuyer les gouvernements de la région, ainsi que les organisations sous-régionales et régionales, afin de remédier aux effets des violences commises par Boko Haram et l’EIIL (État islamique d’Iraq et du Levant) sur la paix et la stabilité dans la région.
L’ONU conseillait notamment de s’attaquer, conformément à sa Stratégie antiterroriste mondiale, aux conditions qui pourraient être propices à la propagation du terrorisme ainsi qu’à l’extrémisme violent qui peut constituer un terrain favorable au terrorisme.