Les manœuvres militaires destinées à combattre le terrorisme dénommées «Flintlock», ont été lancées officiellement ce lundi au Camp Général Bila Zagré de Kamboinsin, dans la périphérie de la capitale burkinabè, Ouagadougou.
Cet exercice organisé à l’initiative du commandement des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique (USAFRICOM) vise à renforcer les capacités opérationnelles des pays africains dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Le ministre burkinabè de la Défense Chériff Sy, a rappelé que «Flintlock 2019» s’inscrit dans un contexte sécuritaire précaire dans l’espace sahélo-saharien, «marquée par une récurrence des activités des groupes armés terroristes au centre du Mali, au Niger, et au Burkina Faso», et qui constitue un sujet de préoccupation majeure pour ces Etats.
Au total, 2.000 militaires venant de plus de 31 pays d’Afrique, d’Europe, et d’Amérique participent à cet exercice de formation et de partage d’expériences qui va durer deux semaines jusqu’au 1er mars prochain.
Cette année et pour la seconde fois depuis 2010, c’est le Burkina Faso qui abrite le poste de commandement principal et la formation est axée sur les menaces réellement vécues dans le pays.
Outre le camp Général Bila Zagré de Kamboincé qui abritera le poste de commandement principal, trois autres sites sont retenus à Bobo Dioulasso, Pô, et Loumbila pour les manœuvres.
Un poste de commandement secondaire est installé à Atar en Mauritanie, pays dont les militaires prennent également part à l’exercice. Tous ces sites travailleront de façon synchronisée pour améliorer leur efficacité.