Un camp de l’armée nigérienne dans la zone d’Inates, près de la frontière avec le Mali, a été ce lundi, la cible d’une attaque armée menée par des hommes non identifiés.
L’attaque a été menée avec «deux véhicules kamikazes appuyés par des bandits à motos», a précisé une source militaire nigérienne dans cette zone hautement sensible, où les soldats s’entraînent pour prendre part à l’opération de maintien de la paix des Nations unies au Mali (MINUSMA).
C’est dans cette même zone que 18 combattants du groupe Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) ont été tués lors d’une opération conjointe des forces armées nigériennes, françaises et américaines menée du 8 au 18 juin dans l’ouest du Niger.
Le Niger à l’instar de ses voisins sahéliens, particulièrement le Mali et le Burkina Faso, est devenu le théâtre d’attaques récurrentes des groupes djihadistes dans l’Ouest du pays est également ciblé par des raids du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le Sud-Est.
L’attaque de ce lundi survient au moment où Niamey s’apprête à accueillir du 4 au 8 juillet, un sommet de l’Union africaine (UA) devant réunir une cinquantaine de chefs d’État.
La capitale nigérienne, déjà habituellement fortement militarisée, fait l’objet d’un déploiement de forces spéciales en prévision de cet événement que les autorités considèrent comme important pour l’image du pays.