Le Golfe de Guinée a enregistré ces derniers jours, deux attaques de pirates en l’espace de 72 heures, dont la dernière en date a été commise lundi matin, contre un navire battant pavillon grec, par des individus armés dans les eaux togolaises.
Les informations de la Préfecture maritime togolaise indiquent que l’attaque a eu lieu à 3h du matin ce lundi 4 novembre, contre le tanker Elka Aristotle dans les eaux togolaises, à environ 18 km du Port autonome de Lomé.
Un élément de la garde armée embarquée à bord du navire et été blessé et les brigands ont réussi à s’enfuir en prenant en otage quatre membres d’équipage, deux Philippins, un Grec et un Géorgien.
Toujours dans le Golfe de Guinée, 72 heures plus tôt, neuf marins philippins d’un cargo norvégien avaient été enlevés en rade du Port de Cotonou, la capitale économique du Bénin, par des pirates présumés.
Le navire «Bonita» a été attaqué «à environ 9 milles de la passe d’entrée du Port et 8 membres de l’équipage en plus du commandant du navire, ont été enlevés» par les assaillants, avaient annoncé dimanche, les autorités portuaires béninoises. Une enquête est en cours et d’autres membres d’équipage, sains et saufs, étaient auditionnés dimanche.
Ces deux dernières attaques confirment le triste statut de région maritime du Golfe de Guinée, considérée comme étant la plus dangereuse au monde, et qui s’étend du Cameroun jusqu’au Liberia.
Les attaques de bateaux et les enlèvements contre rançons y sont relativement fréquents, bien que le plus souvent concentrés le long de la côte nigériane, d’où seraient originaires une bonne partie des pirates.