Au Zimbabwe les actionnaires de la BNC, Bindura Nickel corp, viennent de convenir de la contraction d’un prêt de 10 millions de dollars US au près de l’actionnaire principal Mwana Africa. En effet, depuis quelques temps, BNC a tenté sans succès de lever des fonds sur le marcher local. Ces fonds sont nécessaire à la compagnie qui a beaucoup investi dans les travaux d’entretient et de maintenance plutôt que de production. Aussi depuis la crise de 2008 qui a vu une chute fulgurante des cours des métaux avec près de 60% pour le Nickel et la crise économique au Zimbabwe ayant conduit à la fermeture de nombreuses mines, BNC a traversé une ses périodes économiques les plus dure.
Selon les responsables l’une des principales raisons ayant rendu difficile la maximisation des revenus de l’entreprise est le fait que les banques zimbabwéennes ont pratiqués des prêts à court terme avec des taux d’intérêts relativement élevés. Toujours selon les responsables de la compagnie, BNC aurait fortement besoin d’une injection de 10 millions de dollars US pour continuer son activité et éviter un défaut de payement. Il faut garder la cadence de maintenance sur installations sans s’arrêter de payer les miniers et les créanciers. Voila pourquoi ce prêt est crucial pour la préservation des actifs de l’entreprise ainsi que son redémarrage.
Si ce prêt est converti en action l’actionnaire majoritaire Mwana verra ses parts d’action grimper de manière écrasante, passant de 53% à 74% des parts d’action. Ce prêt reste capital pour l’économie du pays et particulièrement de la région qui risque ralentir et de voir plusieurs personnes perdre leurs emplois.