La ville de Bulawayo a connu l’année passée une crise importante à l’origine de la fermeture de près quatre-vingt sept entreprises et du chômage d’environ 20 000 travailleurs. Ces employés qui se sont retrouvés sans emploi n’ont toujours pas jusqu’ à ce jour bénéficier d’un soutien particulier des autorités du pays. Cette situation a conduit le gouvernement à prendre des mesures conséquentes pour dompter la vague de fermetures et réinsérer les victimes de la crise dans le monde professionnel. Plus de 30 millions de dollars US ont été déboursés sur les 70 millions de dollars US réservés par le « Zimbabwe Economic and Trade Revival Facility » (ZETREF).
Cette entreprise financière avait décidé de réunir des fonds pour recapitaliser les entreprises tombés en faillite l’année passée. Cependant, seulement 12 millions de dollars US ont réellement été affectés aux entreprises. Le ministre des Finances, Tendai Biti, a attribué cette situation à un manque d’information en ajoutant que les entreprises de la région avaient été lentes à accéder à la finance. Toutefois la banque centrale du Zimbabwe, par l’intermédiaire de son Directeur, s’est engagée auprès de l’ensemble de ses entreprises en faillite d’opérer une répartition équitable des ressources. En outre le « ZETREF » et le FMI ont contribué respectivement à raison de 50 millions $ US et de 20 millions $ US pour contribuer à la recapitalisation des entreprises de Bulawayo.
En somme le gouvernement a décidé de mobiliser une somme de 45 millions de dollars US destinés à l’acquisition des biens et d’équipements, et 25 millions de dollars US qui devraient constituer des fonds de roulement dans différentes entreprises. Cette mobilisation devrait permettre enfin de résoudre la crise qui a terrassé la ville de Bulawayo.