Le groupe canadien First Quantum Minerals attend avec impatience un partenariat fructueux avec la nouvelle administration zambienne dirigée par le président Michael Sata. C’est ce qu’a déclaré le directeur général de cette entreprise, Philip Pascall au sortir de l’audience que lui a accordée le nouveau président. Le président Sata qui n’a pas beaucoup de sympathie pour les contrats miniers contractés par son prédécesseur avec la Chine, tend à s’engager avec les investisseurs occidentaux. La nouvelle administration justifie cette position par son souhait de construire une nation plus prospère. First Quantum Minerals qui est une société en croissance rapide veut donc figurer en tête de la liste des partenaires avec lesquels cet Etat cuprifère veut travailler. Un tel contrat lui permettrait de tripler sa production de la mine zambienne de Kansanshi d’ci 2015. L’entreprise canadienne qui a toujours été le premier producteur de cuivre en Zambie en dépit de la récente présence chinoise, a affirmé qu’elle continuera à entretenir son engagement indéfectible à la nouvelle administration. First Quantum Minerals a ainsi récemment annoncé 1,4 millions de dollars US d’investissements supplémentaires dans le pays. La société minière canadienne pense étendre son exploitation au delà de la mine de Kansanshi et développer de nouvelles zones d’exploration. Cependant First Quantum Minerals est confronté à la détermination du nouveau gouvernement à impliquer les entreprises minières au développement social. Bien que l’entreprise canadienne paie 7,5 milliards de dollars de taxes, il lui est demandé d’améliorer tangiblement les avantages sociaux et économiques qu’elle accorde aux zambiens. Bien plus que cela les nouvelles autorités veulent augmenter la participation de l’Etat à au moins 35% dans tous les projets miniers. Au regard de cette nouvelle posture zambienne, on se demande bien si First Quantum restera en Zambie.