Avec 2,3 millions de km² de superficie, soit environ les deux tiers de l’Union Européenne, la République démocratique du Congo (RDC) est l’un des pays africains potentiellement riches et l’un des moteurs de croissance. Malheureusement le pays reste frappé par des conflits, la pauvreté et autres machinations. Bénéficiant du soutien notamment de la Banque mondiale et du FMI, le pays sort peu à peu des sentiers battus et de l’atonie dans laquelle baignait son économie. Toutefois le pays a encore du chemin à faire avec d’énormes besoins en termes de reconstruction, de croissance économique, et de faiblesse des institutions. Selon la Banque mondiale, le programme économique pour l’année 2010 a bien été exécuté par les autorités congolaises, avec l’ensemble des critères de performance et objectifs qui ont été respectés.
A cet effet le taux de croissance économique du pays s’est stabilisé à 7% depuis 2010, une amélioration due aux performances des industries extractives ajoutée à la hausse des cours mondiaux des matières premières ainsi qu’aux investissements d’infrastructures réalisés par le gouvernement. Selon les prévisions faites sur la situation du pays, l’activité économique devrait à moyen terme, évoluer à un rythme soutenu avec un taux de croissance d’environ 7% par an, soit 6,5 % en 2011, surtout après l’augmentation des investissements et de l’activité dans les industries extractives ainsi que la contribution des secteurs des travaux publics et tertiaire. Bien qu’en ces jours où la RDC se prépare aux élections dans un contexte sociopolitique assez fragile, les perspectives économiques à moyen terme semblent toujours positives et prometteuses. Enfin pour la BM, la stratégie de soutien des investissements dans l’infrastructure à grande échelle et des projets à rendement élevé pourrait être un moyen efficace de soutenir la croissance économique.